Lundi

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La séance a été divisée en 4 interventions nous permettant de décrypter l’IRM cardiaque, allant des principales avancées, aux techniques et aux applications cliniques. L’exploration de la fonction ventriculaire systolique globale et segmentaire est expliquée par B. DUBOURG (CHU – ROUEN). L’analyse visuelle doit être réalisée en premier et est fondamentale pour repérer une altération de la fonction systolique, une hypertrophie du VG ou encore une amylose.
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Le scanner du polytraumatisé est difficile, tant d’un point de vue technique que sur son interprétation. L’installation du patient au scanner est un moment crucial. Tout polytraumatisé doit être déshabillé, les structures métalliques et matériel de contention retirés tant que possible. La tête du patient doit être placée dans une tétière dédiée, permettant de réduire la dose, et d’obtenir une meilleure qualité d’image. Une cale d’interposition pourra être placée sous les bras, pour limiter les artefacts.
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En ville, le médecin généraliste est le principal prescripteur d’examen d’imagerie. Le radiologue, quant à lui, apporte une réponse en fonction de l’examen pratiqué, du patient et de la question posée par son correspondant. En pratique quotidienne cependant, le manque de communication entre imageur et clinicien est souvent pointé comme un frein majeur à la bonne prise en charge des patients. Les causes en sont multiples : demandes d’examens incomplètes, patient mal informé, comptes rendus inadéquats. Comment améliorer nos pratiques de façon conjointe et constructive ?
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C’est par une présentation de J-P Cottier que commence la séance avec un aperçu de la nouvelle classification WHO et l’apport important des mutations génétiques à rechercher. En première ligne, la mutation du gène IDH renseigne sur la réponse à la chimiothérapie et est à rechercher dans les glioblastomes de grade IV, cela est de toute importance car son absence permet d’éviter une résection élargie.
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La technique du ganglion sentinelle a été développée à partir des années 2000 et vise à ne prélever que le premier relais ganglionnaire du sein. En cas de ganglion envahi, un curage axillaire était systématiquement réalisé. En 2011, l’essai ACOSOG-Z0011 bouleverse les pratiques.
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L’hématome sous-dural chronique (HSDc) est une des pathologies les plus fréquemment rencontrées en neurochirurgie d’urgence. Le traitement de référence est l’évacuation chirurgicale par un trou de trépan avec mise en place temporaire d’un drain dans l’espace sous-dural. L’embolisation de l’artère méningée moyenne (AMM) par voie endovasculaire émerge actuellement comme un possible traitement mini-invasif de l’HSDc. Il s’agit d’une thérapeutique où tout reste encore à définir : l’agent embolique le plus approprié, la population cible et la place par rapport à la chirurgie.
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Depuis son développement par Brescia et Cimino en 1966, la fistule artérioveineuse (FAV) native reste le meilleur abord vasculaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale au stade terminal nécessitant une épuration extrarénale. Cependant, sa confection dans des conditions optimales n’est pas toujours possible, du fait de vaisseaux trop fins, thrombosés ou trop calcifiés notamment, et les résultats sont très variables, avec des taux d’échec de maturation oscillant entre 50 et 60% et un taux de perméabilité primaire d’environ 50%, clairement influencés par l’expérience de l’opérateur.
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