J. Cohen (Grenoble) ouvre la session sur les lésions pré- et minimalement invasives. La composante en verre dépoli des lésions pré-invasives correspond en général à une prolifération lépidique.
Connaissez-vous les grands procès de l’Histoire résolus grâce à l’imagerie ? Les premiers tubes à rayon X ont décelé une lettre piégée, des clandestins dans un camion, un port caché d’arme à feu. Et l’affaire Ruxton, cette épouse disparue dont le corps fut identifié grâce à des superpositions entre des photographies du crâne retrouvé et de la victime supposée ?
Le quinquennat passé a vu notre discipline, la radiologie, traverser des moments difficiles, à l’hôpital comme en ville, sous l’effet conjugué de contraintes croissantes qui l’ont amenée près de la rupture.
Aujourd’hui, la tomosynthèse facilite la vie du radiologue et s’est fortement développée en France ces dernières années, sans l’élaboration de guidelines. Sa place au sein du dépistage organisé (DO) n’est clairement pas établie et devient un enjeu de santé publique.
En se présentant à cette séance, la coloscopie virtuelle (alias coloscanner) pouvait nous apparaître comme une technique débattue, aux indications floues et à la qualité variable, en somme : un magnifique thème pour une joute oratoire entre deux spécialités médicales.
M. Tassart (Paris) a entamé cette session pédagogique commune au CIREOL et à la Fédération de Radiologie Interventionnelle, en nous parlant de la cytoponction thyroïdienne, geste pour lequel l’élément décisionnel majeur est la classification EU-TIRADS.
Au cours de cette séance de communications orales, les différentes avancées en imagerie génito-urinaire ont été présentées, au travers d’études réalisées et présentées par différentes équipes venant de toute la France et d’Algérie.
Les actions du Professeur Ben Hamouda pour le rayonnement de la radiologie l’ont naturellement amené à occuper les fonctions de président de la Société Tunisienne de Radiologie. Son esprit scientifique se traduit par le nombre considérable de travaux portant sur la neuro-oncologie, la pathologie vasculaire cérébrale et l’imagerie diagnostique et interventionnelle du rachis. Pendant sa carrière, il a toujours fait en sorte que la radiologie puisse s’exercer en Tunisie de la plus moderne et pertinente des façons.
Depuis la création de la spécialité, les médecins radiologues ont toujours maintenu un haut niveau d’équipement pour offrir à tous leurs patients le meilleur des techniques, garant des soins les plus pertinents. Les JFR sont toujours une opportunité de découvrir l’apport des dernières évolutions techniques à nos patients.