Tous les médecins radiologues intéressés par la recherche clinique ont déjà fait l’expérience lors de leur recueil de données quantitatives de réponses laconiques de leur statisticien, indiquant que leur échantillon numérique ne suit pas la loi « normale » (ou loi de Gauss) et que les analyses vont donc être difficiles. Or nous travaillons sur le corps humain, sur des régions anatomiques qui, par leur complexité (variabilité anatomique chez le sujet sain, plasticité…) ou les processus physiopathologiques intriqués, peuvent entraîner des distributions statistiques irrégulières.