Les AVC ne sont pas une pathologie réservée à l’âge adulte. Les sociétés d’imagerie pédiatrique (SFIPP) et de neuroradiologie (SFNR) se sont donc réunies pour expliquer la prise en charge de l’AVC en pédiatrie, mettant en lumière ses spécificités par rapport à l’adulte.
Trois orateurs se succèdent lors de cette séance de cas cliniques interactifs autour de lésions découvertes à la lecture (ou relecture…) de body scanners réalisés dans le cadre de bilans d’accidents de la voie publique.
J. Cohen (Grenoble) ouvre la session sur les lésions pré- et minimalement invasives. La composante en verre dépoli des lésions pré-invasives correspond en général à une prolifération lépidique.
Connaissez-vous les grands procès de l’Histoire résolus grâce à l’imagerie ? Les premiers tubes à rayon X ont décelé une lettre piégée, des clandestins dans un camion, un port caché d’arme à feu. Et l’affaire Ruxton, cette épouse disparue dont le corps fut identifié grâce à des superpositions entre des photographies du crâne retrouvé et de la victime supposée ?
Le quinquennat passé a vu notre discipline, la radiologie, traverser des moments difficiles, à l’hôpital comme en ville, sous l’effet conjugué de contraintes croissantes qui l’ont amenée près de la rupture.
Aujourd’hui, la tomosynthèse facilite la vie du radiologue et s’est fortement développée en France ces dernières années, sans l’élaboration de guidelines. Sa place au sein du dépistage organisé (DO) n’est clairement pas établie et devient un enjeu de santé publique.
En se présentant à cette séance, la coloscopie virtuelle (alias coloscanner) pouvait nous apparaître comme une technique débattue, aux indications floues et à la qualité variable, en somme : un magnifique thème pour une joute oratoire entre deux spécialités médicales.
M. Tassart (Paris) a entamé cette session pédagogique commune au CIREOL et à la Fédération de Radiologie Interventionnelle, en nous parlant de la cytoponction thyroïdienne, geste pour lequel l’élément décisionnel majeur est la classification EU-TIRADS.