Urgence

L’interprétation des clichés standard des urgences est une obligation légale comme tout examen d’imagerie, mais dans la réalité les unités d’imagerie (publiques et privées) ne sont pas toujours en capacité de dicter tous ces examens. Idéalement, ces clichés, demandés avec des renseignements cliniques pertinents, devraient être interprétés en temps réel (comme le sont la plupart des scanners des urgences). Comment arriver à cet idéal dans le contexte actuel de manque de radiologues et d’augmentation continue des flux de patients en SAU ?
Lire la suite
Imagerie médicale
En ouverture de session, Jean-Pierre Pelage (CHU Caen) nous rappelle quelques éléments essentiels dans la prise en charge des patients polytraumatisés. On distingue d’une part les patients en choc hémodynamique instable malgré réanimation requérant une chirurgie d’hémostase si possible précédée d’une FAST échographie et de radiographies (thorax et bassin), et d’autre part les patients stables pouvant bénéficier d’un scanner corps entier, qui reste le Gold-standard pour le diagnostic des lésions traumatiques.
Lire la suite
figure
Les traumatismes graves sont définis par des critères cliniques et des circonstances de traumatisme (critères de Vittel) et peuvent être classés dans trois catégories : - les patients instables pour lesquels le bilan d’imagerie est minimal, fait au lit ; la tendance actuelle est de réaliser un scanner corps entier, même chez ces patients instables, car le temps passé au scanner est rattrapé ensuite grâce à une prise en charge orientée ; - les patients critiques, mis en condition généralement en réanimation puis bénéficiant d’une exploration scanographique ; - les patients potentiellement g
Lire la suite
figure
L’indication d’une exploration en imagerie d’un traumatisme crânien est souvent posée et occupe une grande partie des activités d’urgence. Le traumatisme crânien léger (TCL) (pour les Anglo-Saxons : Mild Traumatic brain injury, ou mTBI) est une entité particulière. La plupart des patients vont guérir sans séquelles mais une minorité gardera des symptômes persistants. L’imagerie a sa place à deux moments, à la phase aiguë et plus tardivement
Lire la suite