Jeune assistant en radiodiagnostic, le Dr Abdelhamid Lebcir a effectué tous ses stages de résidanat dans le service d’imagerie médicale du Pr. N. Boubendir, de l’Hôpital Central de l’Armée à Alger. Titulaire d’un diplôme d’enseignement médical spécialisé (DEMS) en 2015 et classé major de promotion, il était invité, parmi d’autres juniors, à participer pour la première fois aux JFR 2016. Voici son retour d’expérience.
Ayant eu l’honneur d’être parmi les 35 radiologues juniors issus de 18 pays invités pour assister à leurs premières Journées françaises de radiologie, je tiens par mon témoignage à saluer la grande qualité de l’accueil de l’ensemble des membres de la SFR et de l’UNIR ; ces derniers nous ont fait découvrir le congrès et nous ont intégrés dans les événements organisés au Salon des Juniors.
Cette année, le programme scientifique était comme toujours complet et varié ; l’accent a été mis sur deux thèmes : le suivi oncologique et l’imagerie du sportif. En effet, l’imagerie oncologique représente de nos jours une part majoritaire de notre activité quotidienne en radiologie : elle est une clé non seulement pour le diagnostic, la caractérisation, le bilan d’extension et la surveillance, mais aussi pour la prise en charge thérapeutique par la radiologie interventionnelle. Par ailleurs, le médecin radiologue est confronté régulièrement aux lésions induites par le sport. À ce sujet, des radiologues spécialisés nous ont parlé des spécificités de cette imagerie et les cliniciens invités nous ont gratifié de leur expérience dans le milieu du sport professionnel.
Je tiens à saluer la qualité de l’organisation très didactique des séances d’enseignement, séances pédagogiques et séances scientifiques, qui ont permis de regrouper l’auditoire autour des thèmes en facilitant leurs choix.
J’ai été très ému lors de la présentation de ma communication devant mes maîtres lors de la session SARIM-SFR : cette session très variée était animée par d’éminents radiologues algériens et français. Elle s’est terminée par un débat de très haut niveau.
J’avais la chance de représenter l’Algérie dans l’équipe du Maghreb au cours de la séance internationale de cas cliniques en imagerie cardio-thoracique, abdominale et ostéoarticulaire, qui avait lieu le dimanche 16 octobre à l’Amphi Bordeaux, et où des dossiers commentés en radiologie internationale ont été présentés. Je tenais à saluer la grande qualité de l’organisation par l’équipe de la SFR, qui a mis en exergue le dynamisme et le professionnalisme de l’ensemble des participants.
Un excellent Syllabus nous a été offert, dont le thème portait cette année sur l’imagerie gynécologique. Cet ouvrage résume la discipline et propose une remise à niveau quasi exhaustive.
J’ai été particulièrement attiré par le Village de Radiologie Interventionnelle, qui a accueilli cette année plus de visiteurs et d’exposants, avec davantage de matériel de simulation. L’organisation des sessions théoriques du VRI en niveaux (I, II, III) nous a facilité le choix des cours les plus adaptés à notre pratique, notamment les cours approfondis, détaillés, sur une technique ou un matériel spécifique. En outre, les super-démos, qui ont eu lieu au milieu du Village, nous ont permis d’assister à des démonstrations de matériel et de techniques de RI par des experts. Ainsi, nous avons pu nous inscrire à des séances de simulation et pratiquer plusieurs gestes sur des simulateurs (biopsies, drainages, pose de PICC…). Lors de ces séances, nous étions guidés par des coachs-experts, comme dans l’atelier de simulation en neuroradiologie interventionnelle mis en place cette année. Les symposiums et workshops nous ont beaucoup plu. Nous avons bénéficié des retours d’expérience et des témoignages sur la mise en œuvre des produits ou services, ainsi que des dernières technologies présentées par l’industrie. La nouveauté cette année a été la mise en place d’une plateforme de simulation numérique créée par SimforHealth : nous nous sommes entraînés virtuellement à la prise en charge d’un patient et nous l’avons accompagné dans son parcours de soins via la consultation virtuelle, avant la réalisation d’un acte de radiologie interventionnelle.
La soirée de la SFR nous a permis de rencontrer plusieurs radiologues venus du monde entier et d’échanger nos idées avec eux. Pour conclure, je remercie vivement la SFR et la SARIM, qui m’ont permis d’assister à ce congrès international et de vivre une expérience professionnelle inoubliable. Je tiens également à remercier les organisateurs pour la qualité de leur accueil.