Machine de Wimshurst

Machine de Wimshurst. Début XXe siècle. Fer, ébonite, étain, laiton, verre, socle en acajou. Dimensions : L 52 cm ; P 27 cm ; H. 64 cm.

Machine de Wimshurst

Auteur(s) : 
SFR

Le (futur)Musée de la radiologie vient de se doter d’un nouvel équipement.
Inventée en 1882 par James Wimshurst, cet appareil de physique aussi appelé "Machine à influence" a été utilisée pour illustrer de nombreux phénomènes d'électricité statique ou la production d'ozone dans un arc électrique.

Elle se compose de deux plateaux en ébonite portant sur leurs faces extérieures, des bandes d'étain disposées suivant des rayons. Des manivelles et des courroies dont l'une est croisée, permettent de faire tourner les plateaux en sens contraires. Deux tiges mobiles en laiton étamé, terminées par des boules et munies de poignées d'ébonite constituent les deux pôles de la machine. Les électricités différentes développées sur l'un et l'autre des plateaux sont communiquées à ces pôles à l'aide de petits balais métalliques qui frottent sur les bandes d'étain. Deux bouteilles de Leyde, reliées aux pôles, servent de condensateur et permettent d'accumuler les électricités pour augmenter les effets de la machine.
Ce type de machine a été utilisé dans tous les laboratoires du monde comme source d'électricité jusqu'au siècle dernier et sa facilité de fonctionnement la destine tout particulièrement aux expériences d'électrostatique des lycées et facultés.
Les premières études sur les étincelles et sur les décharges oscillantes ont été réalisées avec ce type de matériel.

Références :
Max Kohl, Chemnitz, Appareils de physique, catalogue n°22, (sans date, vers 1904) : pp. 343-344, fig. 1397 : modèle similaire.
Bossert, François. Machine de Wimshurst, Bulletin de l'Union des Physiciens, n° 696, juillet-août-septembre 1987, p. 881-907.
L'Empire de la physique, 2006, n°205, p. 269.