Sommaire du bulletin de la Société de Radiologie Médicale de France, séance du 13 juillet 1920
A l’occasion du procès-verbal
- Deux cas de radius curvus par Chastenet de Gery et Colombier
- Sacralisation de la 5ème lombaire par Delherm, Thoyer-Rozat et Chaperon
- Considérations générales sur la radiothérapie des fibromyomes utérins par Bordier
- Visibilité de la crosse aortique calcifiée et de l’origine des gros vaisseaux par Moreau
- Nouvelle détermination des diamètres du cœur par Vaquez et Bordet
- Luxation complète en avant du semi lunaire par Laplume
- Un cas de côte cervicale supplémentaire par Laplume
Le bureau de la Société propose de limiter les communications à 2 pages d’impression et les discussions à 10 lignes pour limiter les frais et ne pas augmenter les cotisations.
Quatre communications concernent des sujets ostéoarticulaires. Le premier rapporte 2 nouveaux cas de radius curvus sans apporter d’éléments nouveaux. Madelung en 1878 avait rapporté cette anomalie, mais manifestement son nom n’est pas encore associé au radius curvus. La 2ème communication montre les différents aspects de la sacralisation asymétrique de la Vème lombaire, classée en 4 degrés, avec des schémas explicatifs (Fig 1 et 2). Les 2 dernières communications sont très brèves : luxation en avant du semi lunaire et un cas de côte cervicale.
Une communication revient sur la radiothérapie des fibromes utérins par Bordier en complément de la série d’articles publiés par A.Béclère dans le journal, exposant sa « longue expérience et ses bons résultats ».
Deux communications sont consacrées au médiastin. La première sur la visibilité de la crosse aortique calcifiée et de l’origine des gros vaisseaux, rappelant les meilleures incidences pour les dégager : Fig 3 pour l’aorte (OAD pour les schémas A,C et D, OAG pour B) et Fig 4 pour l’origine des gros vaisseaux (OAD pour A et fort OAG pour B). La deuxième est consacrée à la détermination de la taille du cœur (Fig 5) Un tableau résume les mesures constatées dans les principales anomalies (insuffisance mitrale, asystolie, insuffisance aortique…) avec des chiffres très précis mais les conditions et la qualité de réalisation du cliché ne sont jamais évoqués ! La volonté de s’appuyer sur des mesures pour définir une anomalie est manifeste mais totalement non scientifique.